“Quoiqu'il en coûte“. La formule répétée d'Emmanuel Macron donnant tous les moyens à la lutte contre la pandémie due au Covid-19 a marqué les esprits. C'est comme un retour à la vraie politique, la question n’est plus de savoir si l’on est pour ou contre Macron, la question est de savoir si Macron fait le boulot. Au niveau local, il en est de même ! Cette “drôle de guerre“ (pour moi ce n'est pas la guerre, rappelez-vous en 1914 : 20 000 morts le premier jour du conflit et puis l'ennemi invisible, ce virus, n'a pas de revendication, de vision hégémonique) interpelle notre civisme. Paradoxalement, là où les populations sont prises d'un véritable élan de générosité, de fraternité, la frustration de ne pas pouvoir s'embrasser, se serrer, se toucher témoigne encore une fois de notre humanité. Nous ne pouvons qu'applaudir aux fenêtres, affirmant notre solidarité aux travailleurs assurant notre santé, nos approvisionnements, l'éducation de nos enfants. Ce revirement plus que légitime de nos gouvernants, oblige le pouvoir à sa tâche, à ses fonctions premières : prendre soin de ses administrés. La démocratie mise à mal ses dernières années, se rebelle pour reprendre deux de ses bastions : la transparence et l'information, intimement intégrées à la vision que nous vous avons partagée durant toute cette campagne et que nous continuerons à partager, ces prochaines années si vous le voulez bien. Il n'y a pas eu de transparence dans la gestion du début de cette crise, c'est une erreur politique! Nos dirigeants autocratiques sont plus enclins à suivre les lobbies financiers et la conquête du pouvoir que les milliers de scientifiques qui nous enjoignent. Si cette véritable démocratie existait, les prises de décisions auraient été justifiées par un véritable conseil scientifique. Quand on entend l'ancienne ministre de la Santé, Agnez Buzyn, dénonçant l'irresponsabilité du gouvernement pourtant avertit du drame qui aller se jouer, on peut douter de la sagesse de nos élu.e.s. Il n'y aurait pas eu cette crise s'il n'y avait pas eu cette demande d'exploitation hors sol, détruisant les équilibres bionaturels engendrant ces mutations, si la démocratie était réelle pour acter et obéir aux mises en garde répétées des milliers de scientifiques, et ce depuis plus de 40 ans. Espérons que cette page de l'histoire inédite fasse atterrir nos gouvernements. Pour revenir sur notre Terre-Mère. Respectueux de chacune et de chacun, respectueux du vivant, écoutant les conseils désintéressés des hommes et des femmes compétent.e.s plutôt que les sirènes du pouvoir et de l'argent aux visions prométhéennes. Philippe Glorieux |
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