Ce mardi 15 décembre, le Conseil d'administration du CCAS de la commune s'est réuni. Notre élu, Philippe Glorieux, membre de ce Conseil nous fait part de son désappointement lors de cette réunion. Pour préparer cette réunion, je me suis penché sur le Code de l’action sociale et des familles (CASF) qui régit cette institution. J'ai fait part de mon étonnement sur la constitution du conseil d'administration qui devrait, et c'est la loi, comprendre à parts égales des elu.e.s de la commune et des membres nommés par le maire parmi les personnes participant à des actions de prévention, d'animation ou de développement social menés dans la commune (article L. 123-6). Or ce n'est absolument pas le cas, ici. Nous avons pourtant des associations compétentes dans ces domaines et un premier lieu le Centre social, mais aussi l'association "Ensemble contre l'isolement" , l'ADAPEI, les anciens combattants... Madame le maire ne semblait pas (après 13 ans de mandat !) informée de cette obligation. Il en est de même de l'obligation pour les communes de plus de 1500 habitants de rédiger un règlement intérieur de ce conseil. Et aussi quand j'ai rappelé l'article L 123-5 : Le centre communal d'action sociale anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune, en liaison étroite avec les institutions publiques et privées. Où on m'a répondu que le CCAS délègue cette mission au Centre social qu'il finançait généreusement pour cela ! À ma demande d'organiser une réunion entre les structures pour coordonner et articuler ces actions sociales, pour enquêter par questionnaires anonymes des besoins et des difficultés que peuvent rencontrer nos concitoyen.ne.s, je n'ai eu qu'une fin de non-recevoir.
Sur les délibérations, j'ai voté contre le report de 60 à 65 ans de l'âge pivot pour les bénéficiaires des dispositifs destinés aux ainé.e.s. La mme le maire prétextant qu'il y a peu de personnes de cette tranche d'âge participant aux animations (sorties des aînés et repas). Alors que justement s'il y a peu de bénéficiaires, cela ne change rien, et que certaines personnes peuvent être "usées" à 60 ans. Sur l'argument de l'économie de l'affranchissement du courrier, je pense que nous pourrions nous charger de la mise en boîte aux lettres avec les conseillers municipaux. |
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